« Love », le single folk de Far qui vous donne envie d’aimer

Guillaume Farré alias Far – Crédit : 2021 Folk and Folks sous licence exclusive Roy Music
Guillaume Farré alias Far, ce voyageur vagabond – pour reprendre ses mots – est un musicien qui a décidé d’entreprendre un chemin solo avec ses propres notes de musiques. Membre du groupe Bon Air, il avait besoin de prendre son propre bol d’air pour parler d’amour avec ses mots à lui. Ça donne un premier single « Love » qui sort aujourd’hui et fait du bien. Vraiment. Sa pop folk entrainante vous transporte dans vos émois sentimentaux, le soleil en plus, les tracas en moins. Il nous raconte.
aGuillaume alias Far dans cette nouvelle aventure, qui êtes-vous ?
Je suis un grand voyageur, un vagabond originaire de Narbonne mais je suis aimantée à Guéthary depuis longtemps maintenant. D’ailleurs, en même temps que je vous parle, je suis sur un banc et je regarde les surfeurs. J’ai sillonné de nombreuses routes avec ma guitare notamment en Australie pendant 8 ans après avoir fait le conservatoire. J’y avais une école de kitesurf et en parallèle, en musique, je faisais des reprises. Ça m’a pris cinq-six ans avant de composer mes propres chansons.
Pourquoi ?
J’avais besoin de trouver le temps pour me connaitre et de trouver les bons mots aussi.
Et votre groupe Bon Air ?
Ce duo a de belles dizaine d’années à son actif mais j’avais besoin d’une échappée solo, de me retrouver, d’écrire des mots qui m’appartiennent sans faire de compromis. Je voulais parler d’amour dans une ambiance plus anglo-saxonne, qui me ressemble plus.
On parle plus facilement d’amour en anglais qu’en français ?
Je trouve qu’il y a plus de légèreté dans les mots anglais avec beaucoup d’émotions. C’est ce qui m’est venu spontanément. J’avais des mélodies en tête et des mots. J’ai dû composer une quinzaine de chansons en deux semaines, sans limite ni barrière car je suis aussi producteur dans cette aventure donc pas de contrainte.
Et ainsi « Love » est né !
Cette chanson est venue comme ça, en un refrain. J’ai voulu écouter mon coeur et ce qui est magique avec la musique c’est qu’on peut aussi se mettre dans la peau d’un autre. J’ai donc voulu parler de cette phase particulière de l’amour, de cette vibration des débuts où l’on s’interroge sur si la personne en face ressent autant ces sentiments que nous. J’ai puisé dans mes histoires passées mais j’ai aussi pensé à celles des autres, à celles d’amants aimantés.
Un EP est prévu ainsi qu’une tournée ?
J’envisage de sortir un titre tous les mois et demi. On est parti avec l’idée d’un EP de cinq titres mais pourquoi pas faire un vinyle en mars avec plus de chansons. Une tournée est prévue au Canada. Je n’ai pas encore visité ce coin là alors ce sera l’occasion. Des dates sont déjà organisées. J’adore le live. Qu’importe la taille de la salle, ce que je veux c’est partager, ressentir les émotions du public.
La pochette de « Love » représente une immense forêt de sapins bercés dans un fog énigmatique mais réconfortant. Elle m’a immédiatement attirée. Pourquoi ce choix ? C’est le Canada ?
J’ai un truc avec les sapins. Cet arbre me suit depuis longtemps au point d’en avoir tatoué sur moi. Un jour, j’ai croisé quelqu’un qui étudiait les arbres et associait une espèce à un trait de personnalité, un peu comme les signes astro. Et moi c’était le sapin selon lui alors même que j’étais déjà attiré par cet arbre. Ça n’a fait que renforcer le lien. Le sapin ne change jamais de couleur. Il est vert, il est là, il attend juste son heure de gloire.
Comment définiriez-vous votre style musical ?
Je n’aime pas trop faire de catégorie mais s’il faut choisir je dirais qu’elle est à mon image, que c’est une sorte de folk mais vu comment on a traité les batteries et le clavier, ce n’est pas de la folk au sens strict. Le son est un peu vieillit aussi.
“Je voulais parler d’amour”
Quelles sont vos inspirations ?
J’ai toujours écouté de la folk avec Johnny Cash ou Bob Dylan. Les voix et instruments profonds d’Eddie Vedder (BO Into the Wild, NDLR) me parlent beaucoup. Ça vous atteint au plus profond.
Quel est le CD ou vinyle qui vous a marqué ?
Bohemian Rhapsody de Queen ! Il est fascinant avec ses gospel, ses changements de rythme permanents.
La chanson que vous écoutez en boucle ?
Ça m’arrive assez rarement en réalité. Je ne suis pas un grand consommateur de musique. Ça va être plus par phase. Par exemple là je pense à Gaël Faye. C’est un véritable poète qui écrit des chansons.
Sur le même thème
Pop Women Festival : le nouvel événement culturel à suivre de près
Le Pop Women Festival, un événement culturel qui met à l'honneur les femmes artistes - Crédit : PressePour lutter contre l’invisibilisation des femmes artistes, tous domaines confondus, il fallait un événement de taille. Céline Bagot, ex-directrice de la communication...
Camille Roux dit Buisson : « Avec la peintre Jacqueline Marval, pas de male gaze, puisque ces femmes ne sont pas du tout en position de femmes objets »
Jacqueline Marval, L’Étrange Femme, 1920 - Huile sur toile, 130 cm x 162 cm, Collection privée, courtesy Comité Jacqueline Marval - © Nicolas Roux dit BuissonJacqueline Marval était une peintre qui, dans les années 1930, était renommée et exposée dans le monde entier....
Quand le trompettiste Ludovic Louis fait vibrer L’Européen
L'artiste Ludovic Louis de passage à L'Européen - Crédit : N.CPour le lancement de son premier album solo "Rebirth", le trompettiste français Ludovic Louis avait donné rendez-vous à L'Européen. Retour en mots et vibrations. L’attente est palpable dans la salle....
0 commentaires