Freedom Fry : “La musique est devenue un bruit de fond”

par | Août 24, 2020 | Les questionnaires, Musique | 0 commentaires

Bruce et Marie du groupe “Freedom Fry” – Crédit : Presse

Ils aiment parler de magie nécessaire pour que les choses convergent et engendrent du positif. Chez Marcel\le, on aime parler de destin. Tomber sur le groupe “Freedom Fry” par hasard sur Instagram est un mélange de tout ça, avec un soupçon d’algorithme bien pensé et une pincée de post sponsorisé nécessaire à se faire connaitre – comme ils en parlent ouvertement. Leur musique respire le soleil et la légèreté. Leur musique fait du bien, littéralement. C’est aussi la réunion de deux influences, deux personnalités et deux pays : une Française et un Américain. Tout part d’un coup de foudre qui s’est épanoui ensuite en musique. Un beau début qui ne pouvait qu’être de bon augure.

Hello Freedom Fry ! Pouvez-vous vous présenter ?

Salut ! On est Bruce Driscoll et Marie Seyrat du groupe Freedom Fry. On vit à Los Angeles mais Marie est originaire de Paris et Bruce du Michigan.

Comment vous-êtes vous rencontrés ?

Marie : Quand je suis arrivée à L.A, je travaillais comme styliste pour Sharon Stone et Mary Lynn Rajskub notamment. Puis on m’a demandé de m’occuper du stylisme pour un clip du groupe Blondfire (il y a neuf ans, ndlr), l’un des groupes de Bruce et voilà.

C’est la musique qui vous a réunis ?

Bruce : On a tout de suite été très connectés et la musique nous a vraiment liés. On a d’abord commencé par sortir ensemble mais nos premiers dates ressemblaient plus à « Hey, et si on essayait d’écrire une chanson ou deux ». Quand on en a eu cinq ou six, on s’est dit qu’il fallait qu’on les révèle.

Pourquoi le nom « Freedom Fry » ?

Bruce : Je ne sais pas rester sérieux. J’ai tendance à voir de l’humour partout. Trouver un nom de groupe, c’est un peu comme un enfant qui prétend être un super héros. Quand on s’est mis à en chercher un, quelque chose d’assez ironique m’est arrivé en tête. Le terme « Freedom Fry » est né d’un désaccord entre la France et les Etats-Unis donc c’était assez drôle de nous l’approprier, nous qui venions de ces deux pays. Je pense que certaines de nos chansons sont sérieuses et d’autres le sont moins. C’est libérateur de pouvoir écrire sur ce que l’on veut.

Quelles sont vos inspirations ou vos références ?

Marie : J’aime beaucoup le rock car mon père en mettait beaucoup dans la voiture. Et la musique française a toujours été une inspiration aussi : Serge Gainsbourg est un génie et il nous inspire souvent.

Bruce : J’ai grandi en écoutant beaucoup de vieux morceaux incontournables et de la pop anglaise mais avec le temps, je me tourne de plus en plus vers les musiques de films comme celles de John Williams. C’est un génie. Avec Marie, on adore les arrangements orchestraux et on utilise de plus en plus d’enregistrements live dans nos chansons.

Des musiques française et américaine que vous adorez ou que vous auriez rêvé créer ?

Marie : J’écoute beaucoup « Il y a » de Vanessa Paradis. En répertoire américain, on adore « Coconut » d’Harry Nilsson. C’est à la fois sublime et surprenant. Cette musique est très inspirante pour créer hors des sentiers battus et écrire sur des sujets différents.

Bruce : J’aurais adoré écrire une musique comme « My Favorite things » de « La mélodie du bonheur » ou « Marie » de « West Side Story ». Ces mélodies sont transcendantes.

Comment définiriez-vous votre style ?

Bruce : C’est un mélange de plusieurs styles avec lesquels nous avons grandis (alternatif, folk, la pop orchestrale ou indépendante). On essaie d’écrire sous un patronage très solaire pour rendre les chansons uniques. On a des titres sur notre chien, les cowboys ou les zombies pour en nommer quelques-uns.

Comment créez-vous ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ?

Marie : Tout part d’une mélodie. Les mots arrivent généralement ensuite mais trouver le titre ou parfois certaines paroles peuvent prendre plus de temps.

J’ai découvert votre titre « West Coast » grâce à Instagram. Pensez-vous que ce soit la nouvelle façon de découvrir de nouveaux artistes ? créez-vous ? Qu’est-ce qui est le plus difficile ?

Bruce : Nous sommes heureux que tu nous aies trouvés. Surtout pendant la pandémie alors que les spectacles sont suspendus aux Etats-Unis. C’est une chance que les réseaux sociaux nous permettent de promouvoir notre musique. Instagram a l’avantage d’être gratuit mais si on veut vraiment voir sa communauté grossir il faut investir un peu et cela peut devenir cher. Donc c’est aussi bien que moins bien. Le manque de civilité sur Internet est aussi un très mauvais côté.

Bruce : Nous sommes heureux que tu nous aies trouvés. Surtout pendant la pandémie alors que les spectacles sont suspendus aux Etats-Unis. C’est une chance que les réseaux sociaux nous permettent de promouvoir notre musique. Instagram a l’avantage d’être gratuit mais si on veut vraiment voir sa communauté grossir il faut investir un peu et cela peut devenir cher. Donc c’est aussi bien que moins bien. Le manque de civilité sur Internet est aussi un très mauvais côté.

 

 

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=Wy006XITBBY]

 

 

Est-ce que notre façon de « consommer » la musique est différente d’avant ?

Bruce : Pour moi oui, je suis plus distrait quand j’écoute de la musique qu’avant. Par rapport à avant, je trouve que la musique est devenue un bruit de fond. Je ne prends plus vraiment le temps de ne rien faire pour simplement écouter un album. A mon avis, c’est pour cela que les gens reviennent aux vinyles. Ils incitent davantage à rester concentrer sur la musique elle-même. Tu as une écoute active, car tu es physiquement sollicité en devant changer les faces de sens.

 

Il est de plus en plus difficile de trouver un label pour de jeunes artistes malgré leur forte audience sur les réseaux. Pensez-vous qu’il soit possible d’être un artiste reconnu en se débrouillant par soi-même ? 

Bruce : Oui. Tout est possible concernant la musique de nos jours. Après, je vois rarement la magie opérer sur tous les tableaux. Je vois beaucoup de groupes qui sont énormément suivis mais qui n’ont pas beaucoup de streams. Peut-être que leur personnalité plait plus que leur musique ? D’autres sont très importants sur Youtube mais vous ne les entendrez jamais à la radio ou ne les verrez dans les magazines. Il faut qu’il y ait une forme de magie pour que tout converge.

  

Quels artistes aimez-vous suivre sur Instagram ?

 

Marie : Nos amis qui ont également des groupes comme @lostbeachmusic, @thisisclaranova , @blondfire, @louisixteen_ , @nvdesmusic ou encore @monogem

 

Des projets à venir ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marie : Oui ! Sans trop en dévoiler, on a plus écrit en français dernièrement. Donc restez à l’écoute !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Est-ce que notre façon de « consommer » la musique est différente d’avant ?

 Bruce : Pour moi oui, je suis plus distrait quand j’écoute de la musique qu’avant. Par rapport à avant, je trouve que la musique est devenue un bruit de fond. Je ne prends plus vraiment le temps de ne rien faire pour simplement écouter un album. A mon avis, c’est pour cela que les gens reviennent aux vinyles. Ils incitent davantage à rester concentrer sur la musique elle-même. Tu as une écoute active, car tu es physiquement sollicité en devant changer les faces de sens.

Il est de plus en plus difficile de trouver un label pour de jeunes artistes malgré leur forte audience sur les réseaux. Pensez-vous qu’il soit possible d’être un artiste reconnu en se débrouillant par soi-même ?

Bruce : Oui. Tout est possible concernant la musique de nos jours. Après, je vois rarement la magie opérer sur tous les tableaux. Je vois beaucoup de groupes qui sont énormément suivis mais qui n’ont pas beaucoup de streams. Peut-être que leur personnalité plait plus que leur musique ? D’autres sont très importants sur Youtube mais vous ne les entendrez jamais à la radio ou ne les verrez dans les magazines. Il faut qu’il y ait une forme de magie pour que tout converge.

Quels artistes aimez-vous suivre sur Instagram ?

Marie : Nos amis qui ont également des groupes comme @lostbeachmusic, @thisisclaranova , @blondfire, @louisixteen_ , @nvdesmusic ou encore @monogem

Des projets à venir ?

Marie : Oui ! Sans trop en dévoiler, on a plus écrit en français dernièrement. Donc restez à l’écoute !

Sur le même thème

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *